Choisir une césure à l’étranger
Une expérience vécue à l’étranger apporte de la maturité, renforce la confiance en soi, enrichit les compétences linguistiques et adaptatives mais aussi l’ouverture d’esprit et les savoir-être. Cette expérience peut avoir des objectifs précis ou juste constituer un temps de réflexion pour mûrir un projet d’orientation pour la suite.
La possibilité de césure dans les études est donnée aux étudiants, et ceci dès l’obtention du Baccalauréat. Si le projet de césure reçoit l’aval de l’établissement d’enseignement supérieur, la place de l’étudiant est conservée à l’issue de cette période. Pour obtenir une autorisation de césure, il faut cependant présenter les activités que l’on a prévues pendant cette période.
Pour préparer cette césure à l’étranger, Euroguidance et l’Onisep Hauts-de-France ont créé un quiz interactif et personnalisé. Ce quiz n’a pas de valeur scientifique mais constitue une aide pour définir le projet et pour déterminer les activités qui occuperont la période de césure, en accord avec sa personnalité, sa situation et ses valeurs.
Circulaire n° 2019-030 du 10-04-2019 parue au B.O. n°15 du 11 avril 2019 : « Mise en œuvre de la suspension temporaire des études dite période de césure dans les établissements publics »
Guide de la césure, étudiants en France et à l’étranger, format pdf : lien
FAQ, la césure comment ça marche ? : >> etudiant.gouv.fr – >> enseignementsup-recherche.gouv
Visioconférence du 31 mars 2025 : « Que faire à l’étranger pendant une année de césure? »
L’année de césure : quelles pratiques en Europe ?
Dans l’ensemble des pays de l’Union européenne, il est possible de prendre une année de césure après le baccalauréat et de ne pas commencer ses études supérieures juste après le secondaire. Les activités réalisées pendant ce temps sont alors diverses : travail, activités de bénévolat ou de volontariat, cours et apprentissages divers, voyage…Cette pratique est cependant plus ou moins répandue selon les pays… 
Pratiquée par la majorité des jeunes dans certains pays nordiques (70% la pratiqueraient au Danemark), elle est assez courante en Allemagne (environ 30%), au Royaume-Uni (11%) ou en Irlande. Cette expérience existe à minima dans certains pays (Belgique, Bulgarie, France, République tchèque, Roumanie, Slovénie) mais on ne dispose pas de statistiques précises à ce sujet. Il semble qu’elle tendrait à se développer dans certains états (Italie, Luxembourg). Par contre outre Atlantique, cela ne concernerait que 2,2% des américains.
Aucun cadre règlementaire ne précise les conditions ni le statut du jeune en césure qui n’est pas considéré comme étudiant et ne perçoit pas d’aide spécifique. Tout au plus, il conserve la proposition d’inscription reçue dans l’enseignement supérieur en reportant sa rentrée d’un semestre ou d’un an (Royaume-Uni).
- Soit les jeunes prennent la décision d’une césure après le bac, sans s’inscrire dans l’enseignement supérieur au préalable. Ils reportent le début de leur entrée dans l’enseignement supérieur.
C’est la pratique la plus courante. - Soit ils demandent un report de rentrée, une fois admis dans un établissement d’enseignement supérieur. Le portail d’inscription dans le supérieur PARCOURSUP offre cette possibilité dès le dépôt des candidatures.
La première pratique est la plus courante. Généralement, la césure ne pénalise pas l’étudiant qui souhaite s’inscrire dans l’enseignement supérieur ensuite et peut parfois l’avantager selon la nature de l’expérience pendant cette période (ex : stage dans le social ou l’enseignement en Allemagne).
Au Royaume-Uni, en 2022, entre 101 640 et 103 712 personnes avaient pris une année sabbatique, 83% pour travailler en Grande-Bretagne et 16% pour travailler ou faire du bénévolat à l’étranger.
Dans des pays comme la Suède, demander un report des études n’est cependant possible que dans des cas exceptionnels (social, médical).
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En conclusion, prendre du temps hors des études peut être bénéfique sous certaines conditions : que cela apporte des compétences nouvelles, qu’elles soient professionnelles ou psycho-sociales, et renforce la confiance en soi à court ou à long terme pour celui qui l’expérimente. Par conséquent, l’intérêt de la césure dépend principalement de ce qui est mené pendant cette période et comment l’individu ressortira de cette expérience. La valorisation de cette expérience est une étape où il conviendrait d’être accompagné.